Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le :

Pourquoi vacciner ?

La vaccination est un acte de prévention essentiel pour certaines maladies. Elle consiste à injecter tout ou partie d’un agent pathogène, inactivé ou vivant atténué, afin de provoquer une réponse immunitaire de l’organisme. Cette réaction primaire de défense permet une mise en mémoire de l’agent pathogène, et donc une activation plus rapide et efficace du système immunitaire en cas d’infection vraie ultérieure.

La protection engendrée par la « mémoire immunitaire » est plus ou moins longue selon les agents pathogènes, expliquant la fréquence des rappels vaccinaux. La plupart des vaccins disponibles peuvent être utilisés dès l’âge de 6 mois, l’immunité maternelle transmise au poulain à la naissance par le colostrum pouvant interférer avec la vaccination si elle est pratiquée plus tôt.

Remarque : Si votre cheval ou poulain est de nature anxieuse vous pouvez utiliser avant toute intervention de votre vétérinaire, telle qu’une vaccination, un produit apaisant, comme Confidence EQ par exemple.

Contre quelles principales maladies ?

  • Grippe : la grippe équine est une affection virale (Orthomyxoviridae genre Influenza virus, type A) qui peut atteindre l’appareil respiratoire de tous les équidés. C’est une maladie très contagieuse et invalidante aux conséquences économiques importantes lors de contamination dans une écurie. La vaccination est donc indispensable et obligatoire pour certains rassemblements d’équidés : concours, expositions. Un nouveau protocole de vaccination est obligatoire depuis janvier 2013 (source FFE) : lors de primo-vaccination réalisée après cette date, elle doit comporter deux injections vaccinales séparées de 21 jours minimum à 92 jours maximum. Le rappel suivant doit être réalisé à 5 mois, l’intervalle entre deux injections ne devant pas dépasser 6 mois. Le rappel annuel doit être fait ensuite dans les douze mois, voire 6 mois (+/- 21 jours) pour les compétitions FEI. N’hésitez pas à consulter le règlement propre à votre discipline sportive.
  • Tétanos : cette maladie très grave chez le cheval est provoquée par une toxine, produite par un bacille : Clostridium tetani. Cet agent pathogène est présent partout dans l’environnement, la contamination s’effectue par l’intermédiaire d’une plaie le plus souvent. La vaccination est très efficace, l’injection d’un sérum antitétanique (contenant des anticorps dirigés contre la toxine tétanique) permet de renforcer les défenses de l’organisme lors de blessure ou de chirurgie, lorsque le statut vaccinal du cheval est inconnu ou douteux. La vaccination consiste en deux injections de primo-vaccination espacées d’un mois, d’un rappel annuel, puis tous les 2 à 3 ans selon les spécialités vaccinales. En pratique la vaccination contre le tétanos se fait tous les ans, compte-tenu de la grande sensibilité des chevaux vis-à-vis de cette affection.
  • Rhinopneumonie : cette maladie est provoquée par des Herpesvirus équins (HEV) de type 1 et 4 (2 et 5 à moindre fréquence). HEV-1 ou 4 sont à l’origine d’une forme respiratoire de la maladie, HEV-1 est également responsable de la forme abortive, et de la forme nerveuse. Comme pour les autres vaccins, la primovaccination est composée de deux injections séparées d’un mois puis d’un rappel annuel, voire tous les 6 mois dans les situations à risque. Chez les juments gestantes, un rappel vaccinal est conseillé aux 5ème, 7ème et 9ème mois de gestation afin d’éviter les avortements provoqués par EHV-1.

Autres vaccinations possibles en France ?

  • Rage : il s’agit d’une maladie virale mortelle, transmissible à l’homme (zoonose). La France est considérée indemne de rage depuis quelques années, la vaccination n’est plus obligatoire, même pour les épreuves officielles. La vaccination consiste en une injection unique de primo-vaccination avec un rappel par an, à faire rigoureusement au jour près.
  • Artérite virale équine : il s’agit d’un virus qui affecte plus particulièrement la reproduction des équidés (avortements, baisse de fertilité…). Un seul vaccin est disponible, il consiste en deux injections de primo-vaccination espacées de 3 à 6 semaines suivies d’un rappel tous les 6 mois.
  • Encéphalite à West Nile : elle est provoquée par un arbovirus, c’est-à-dire un virus transmis par l’intermédiaire d’un vecteur (moustique). La répartition géographique de cette maladie dépend de celle des moustiques vecteurs, soit le sud de la France et la Camargue. La vaccination consiste en deux injections de primo-vaccination espacées d’un mois, puis d’un rappel annuel.

Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.