Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le :

Le système digestif du cheval est le fruit de millions d’années d’évolution. Chaque portion de l’appareil digestif a un rôle bien particulier, permettant une dégradation progressive de l’aliment ingéré, de façon à en extraire le maximum de nutriments et d’avoir le meilleur rendement possible. Les premières phases de la digestion sont surtout des phases mécaniques, elles consistent tout d’abord à sélectionner les aliments puis à les broyer de façon très minutieuse, le bol alimentaire est également hydraté au cours de cette phase de mastication. Puis, après la déglutition, le bolus alimentaire est transportés le long de l’œsophage jusqu’à l’estomac.

l’Estomac :

l'estomacLes aliments entrent dans l’estomac par le cardia, c’est le premier sphincter de l’estomac. Celui-ci est particulièrement musclé chez les équidés, il empêche tout retour dans l’œsophage, c’est pourquoi les chevaux ne peuvent pas vomir. L’estomac des chevaux est de petite taille, il a une capacité de 8 à 15 litres pour un cheval adulte, cela représente 7% du volume total de l’appareil digestif. L’estomac des chevaux est en deux parties, en effet, la muqueuse gastrique a une composition bien différente à l’entrée et à la sortie de l’estomac. Dans la première moitié, du cardia à la Margo plicatus (limite entre les deux types de muqueuse), la muqueuse est de type non glandulaire ou dite aussi « squameuse ». Elle est de même nature que la muqueuse de l’œsophage, relativement simple, elle n’est ni sécrétante, ni absorbante et elle ne possède pas de barrière protectrice, elle est donc très sensibles à l’attaque des sucs gastriques. La deuxième moitié de l’estomac, de la Margo plicatus au pylore (sphincter à la sortie de l’estomac), est recouverte d’une muqueuse dite glandulaire, rougeâtre, qui est quant à elle composée de cellules dont les fonctions sont plus complexes : elles produisent notamment l’acidité gastrique, du mucus et des bicarbonates qui forment une barrière protectrice.

C’est réellement dans l’estomac que l’on observe la première action chimique de la digestion. En effet, dans l’estomac, l’aliment subit un premier traitement par les sécrétions gastriques. La production des sucs gastriques est continue, chez un cheval de 500kg, elle peut atteindre 50 litres par jour. Ces derniers acidifient le contenu stomacal pour créer tout d’abord une première barrière contre les agents pathogènes, puis pour activer des enzymes qui ne fonctionnent qu’à pH acide et enfin, une première activité bactérienne se met en place afin de commencer la dégradation des aliments. L’herbe et les fourrages sont rapidement évacués vers l’intestin tandis que les concentrés, en particulier s’ils contiennent beaucoup de glucides fermentescibles comme l’amidon par exemple, vont fermenter plus longtemps. En réalité, le rythme des vidanges gastriques dépend des aliments ingérés, de leur poids et de leur composition. Les fourrages et les liquides séjournent une à deux heures dans l’estomac alors que les concentrés peuvent y demeurer plus de huit heures. Concernant ces derniers, plus les repas sont petits et moins ils sont riches en amidon, plus la vidange gastrique est rapide.

Les principales affections qui peuvent alors toucher l’estomac sont les ulcères et les dilatations gastriques. Les ulcérations de l’estomac concernent généralement la muqueuse squameuse qui est plus fragile. Les ulcères gastriques sont une conséquence d’une acidité trop importante et/ou prolongée dans l’estomac. Il peut y avoir de nombreuses causes à cette pathologie mais le jeûne prolongé, l’apport insuffisant de fourrage (et donc de salive) et l’apport important d’amidon sont les principaux facteurs de risque du syndrome d’ulcération gastrique équin. La dilatation gastrique est quant à elle une distension anormale de l’estomac principalement due à des trop gros repas de concentrés ou des repas trop riches en glucides fermentescibles car ces derniers vont, lors de la fermentation dans l’estomac, produire beaucoup de gaz. Pour limiter ces risques, une alimentation plutôt riche en fibre est préconisée, avec un accès à volonté, ou une distribution régulière pour raccourcir les périodes de jeûne, et lors d’apport d’aliments relativement riches en glucides fermentescibles (à limiter toutefois), ces derniers devront être fractionnés en plusieurs petits repas.

Produits Companimo associés :
Audevard Ekygard Flash – 60 ml
Boehringer Pronutrin Granulés – 3,5 Kg
Audevard Ekygard
Twydil Stomacare – 30 x 60 ml
Horse Master Gastrix – 3,78 Litres
TRM GNF Pâte – 28 x 80 gr


Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.