La rhinopneumonie équine est due à certains virus de la famille des Herpes. Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie, c’est pourquoi la prévention est capitale dans la lutte contre ces virus.
Le froid s’installe peu à peu dans nos campagnes, et avec la chute des températures, nos chevaux se préparent progressivement à affronter l’hiver. A cette saison, l’organisme équin est soumis à rude épreuve, laissant parfois la porte ouverte aux infections opportunistes. C’est en effet aux périodes froides que l’on observe le plus de pathologies respiratoires chez les chevaux, et plus particulièrement lors de manifestations équestres ou lorsqu’un grand nombre de chevaux sont rassemblés au même endroit, des agents infectieux peuvent alors très facilement se transmettre d’un animal à un autre. La rhinopneumonie équine, par exemple, est due à des virus très contagieux, qui affectent plus fréquemment les jeunes chevaux, souvent en période hivernale, mais qui peuvent toucher des chevaux de tout âge et de toute race, et qui circulent d’autant plus facilement d’un cheval à un autre dans une population importante d’équidés. Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie, c’est pourquoi la prévention est capitale : savoir quand la suspecter et connaitre les différentes méthodes de prévention permettant d’éviter la propagation du virus.
la rhinopneumonie équine: Particularité des agents infectieux
La rhinopneumonie équine est une maladie respiratoire due à certains virus de la famille des Herpes, ces derniers présentent de grandes similitudes avec les Herpes virus connus chez d’autres espèces (chez l’homme ou le chat par exemple) sans pour autant pouvoir se transmettre d’une espèce à une autre. On regroupe généralement sous le nom de rhinopneumonie équine deux infections dues aux Herpes virus de type 1 et de type 4. L’Herpes virus équin de type 1 est le plus pathogène des deux, il est effectivement responsable de troubles respiratoires mais aussi d’atteintes nerveuses et d’avortements chez les juments. L’Herpes virus de type 4 provoque quant à lui des formes respiratoires, un syndrome grippal et des baisses de performances.
Une des particularités de ces virus est de pouvoir rester latents dans le corps du cheval, ils sont, en quelque sorte, en sommeil dans l’organisme équin, le cheval est alors porteur asymptomatique. Ils peuvent cependant, à la faveur d’un stress (transport, fatigue, sevrage, froid…), se réactiver et resurgir, avec des symptômes plus ou moins importants. Ces infections sont donc en réalité plus fréquentes qu’on ne le croit et on estime que 60 à 80% des chevaux sont porteurs asymptomatiques d’un Herpes virus !
la rhinopneumonie équine: Mode de transmission et symptômes
Ces virus se transmettent par les voies aériennes, soit directement par contact avec les sécrétions respiratoires d’un cheval infecté soit indirectement par du matériel ou un milieu contaminés. L’Herpes virus de type 1 peut cependant également se transmettre par contact avec l’avorton ou avec les sécrétions utérines de la jument infectée lors d’un avortement.
Puis, lorsqu’un cheval est nouvellement contaminé (ou lors d’une réactivation de virus), ce dernier se multiplie dans les voies aériennes, donnant donc une allure de rhinopharyngite puis de trachéobronchite, avec de la fièvre, de la toux et une baisse de performance, qui évoluent généralement vers une amélioration en 1 à 3 semaines (s’il n’y a pas de complication, fréquentes chez les jeunes chevaux par exemple). Cependant, contrairement à l’Herpes virus de type 4 qui reste normalement au niveau des voies respiratoires, celui de type 1 peut également se disséminer dans le reste de l’organisme équin par le sang ou par voie nerveuse. Chez les juments gestantes, il est fréquemment responsable d’avortements, en général entre le 6ème et le 11eme mois de gestation. En effet, l’avortement peut avoir lieu tout de suite après l’infection, avec ou sans symptômes respiratoires, ou avoir lieu plusieurs mois après la primo- infection ! Enfin, l’Herpes virus de type 1 peut également être à l’origine de manifestations nerveuses, donnant lieu à des ataxies (incoordination des membres), une paralysie du pénis ou encore une atonie de la vessie. Le pronostic est alors plus réservé.
la rhinopneumonie équine: Prévention
Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie, le traitement est donc symptomatique, il vise à soutenir les grandes fonctions et à éviter les complications. La prévention est donc capitale dans la lutte contre ces virus. Les mesures sanitaires comme la mise en quarantaine d’un cheval nouvellement arrivé dans la structure, l’isolement des animaux suspects et la désinfection des locaux, ainsi que la vaccination permettent grandement d’enrayer la circulation et la diffusion de ces deux virus responsables de la rhinopneumonie.
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