De nos jours, avec le commerce, les compétitions et l’élevage, la population équine est très mobile en France et à l’international. Le transport des chevaux est très réglementé et quelques notions de bien-être animal sont également à connaitre pour que le voyage se passe dans les meilleures conditions possibles. Les professionnels de la filière équine ainsi que les particuliers doivent donc prendre connaissance de la législation mais aussi préparer rigoureusement le transport des chevaux afin de limiter au maximum le stress des animaux avant, pendant et après le déplacement.
Le transport des chevaux: La préparation
La préparation des chevaux au transport doit être faite si possible dès le plus jeune âge. En effet, plus l’apprentissage est réalisé tôt dans la vie du cheval et dans de bonnes conditions, moins celui-ci sera synonyme de stress pour l’animal. L’idéal est d’éduquer le jeune cheval avec un cheval expérimenté et serein dans les transports, par exemple si la mère embarque et voyage bien, elle sera un modèle idéal pour son poulain.
Le véhicule devra être présenté aux animaux bien avant le transport. L’apprentissage du cheval à embarquer, à manœuvrer et à redescendre correctement doit se réaliser à l’aide d’un autre cheval et/ou de friandises, et toujours dans le calme. L’expérience sera répétée plusieurs fois et enfin une petite distance pourra être parcourue pour désensibiliser le cheval et ainsi limiter son stress lors du prochain transport. En effet, les premiers trajets sont primordiaux, s’ils se passent mal, le cheval gardera une appréhension et deviendra difficile à transporter ultérieurement (refus de remonter dans le van ou le camion, comportement agressif, vocalise, agitation durant le transport). Un cheval qui a eu une mauvaise expérience devra d’ailleurs être totalement rééduqué afin de résoudre ce problème et il sera parfois nécessaire de faire appel à un vétérinaire afin de le médicaliser pour contrôler son anxiété.
La préparation du véhicule est également capitale. Il faudra tout d’abord s’assurer que tout est en règle : poids du véhicule (penser au poids une fois le cheval chargé !), dimensions autorisées, système de freinage, immatriculation (à ne pas oublier surtout sur un véhicule avec remorque), permis, agrément selon la durée et la distance du voyage (véhicule adapté, surface minimale à respecter selon le nombre d’animaux), et vérifier son bon fonctionnement. Il faudra ensuite apprêter le véhicule : installer correctement des filets à foin, mettre éventuellement une litière et parfois un miroir si le cheval n’a pas l’habitude d’être seul.
Les chevaux doivent ensuite être aptes au transport. Par exemple, les juments dans le dernier mois de gestation ou ayant pouliné dans la semaine, ou les poulains dont l’ombilic n’est pas totalement cicatrisé ne peuvent pas voyager. De même, les chevaux malades ou blessés ne sont autorisés à être transportés que s’ils se rendent en clinique vétérinaire. Les animaux doivent également être identifiés. L’identification est obligatoire pour tous les équidés en France et le conducteur doit être capable de présenter les papiers du cheval en cas de contrôle. Certaines vaccinations et un certificat sanitaire sont parfois demandés selon la destination. En particulier, en cas de transport à l’étranger, il faudra se renseigner sur les exigences du pays concerné car chaque pays à sa propre législation concernant les vaccinations obligatoires et les documents qui doivent accompagner le cheval. Puis il est conseillé d’équiper le cheval de protections de transport (bandes, cloches, protège queue…).
Le transport des chevaux: Le transport
Pour que le trajet se passe au mieux, le transporteur doit respecter quelques règles de bon sens, notamment adopter une conduite souple et préférer les grands axes plutôt que les petites routes sinueuses. Il est conseillé de s’arrêter au minimum toutes les 4 à 6 heures pour faire boire les chevaux. Cependant, il faut faire attention a ne pas donner d’eau trop froide en trop grande quantité, ni de concentrés car cela peut favoriser les coliques. Si le cheval ne boit pas, on pourra lui donner du foin mouillé ou essayer d’ajouter un peu de sirop dans l’eau, mais il faut généralement l’habituer à l’arome du sirop auparavant. Le confort du cheval durant le trajet est fondamental, la température dans le véhicule est un élément qu’il faudra donc particulièrement surveiller. En été, il est préférable de partir de bonne heure et pour les transports de longue durée, un équipement adapté est obligatoire : un système d’abreuvement et une ventilation doivent être installés pour le bien-être des animaux.
A l’arrivée, un temps de repos est nécessaire, la réglementation impose une durée de repos minimale qui varie entre 24 et 48h pour les longs transports. Il est toutefois recommandé de prévoir un temps de récupération suffisant même lors de trajets très courts. En effet, le cheval utilise sa musculature, notamment les muscles de la posture, pour s’équilibrer dans le transport, son rythme cardiaque est plus élevé qu’au repos, il est donc indispensable de prévoir un moment de détente avant de redemander au cheval un effort physique, sur un concours par exemple. On pourra également faire marcher les chevaux pour favoriser l’élimination des toxines accumulées durant le déplacement. Enfin, à la suite de trajets de longue durée, il est conseillé d’intensifier la surveillance des animaux, surtout les premiers jours, en prenant leur température régulièrement et en surveillant particulièrement l’apparition de signes d’infections respiratoires.
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- Audevard ZZEN – 1 Litre
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- Twydil Calmin – 21 x 50 gr
- Equistro Betamag Forte – 1 Litre
Bonjour
Je voudrais connaitre les conditions pour transporter un.yearling depuis
la Franche Comté jusqu’en Loire Atlantique
Bonjour,
Les conditions pour transporter votre jeune cheval sur une telle distance sont nombreuses. Tout d’abord, si vous possédez un permis B et que le transport s’effectue en van, la charge totale (voiture + van chargé) ne doit pas dépasser les 3,5 tonnes. De plus, le camion ou van doit être équipé d’une étiquette « Transport d’animaux vivants ». Pensez à prendre les papiers de votre équidé et une feuille de route.
Il vous faut conduire souplement et respecter les limitations de vitesse pour éviter un traumatise lié au transport.
Avant le transport, il est conseillé de nourrir son cheval légèrement car le stress peut entraîner des coliques. Pensez à protéger les membres et la queue (si votre transport n’est pas équipé d’une barre de recul).
Pour un trajet long comme le votre, il faut prévoir des pauses pour abreuver votre cheval. Il ne faut surtout pas le faire descendre lors des pauses. Vous pouvez simplement ouvrir la porte avant du van pour que le cheval s’aère. Pour éviter l’ennui du cheval pendant le transport, vous pouvez lui donner un filet de foin.
Vous pouvez lui administrer un complément alimentaire apaisant comme par exemple le zzen flash (https://www.technihorse.com/audevard-zzen-flash-60-ml.html) ou le top Quiet seringue (https://www.technihorse.com/greenpex-top-quiet-2-seringues.html). L’idéal est de le faire voyager avec un autre cheval, calme et habitué au transport, (un compagnon rassurant et idéalement déjà connu du jeune cheval). Si cela n’est pas possible, il faudrait au moins l’habituer au transport, sur des trajets de courte durée dans les meilleures conditions possibles, afin que le « vrai » trajet soit moins inquiétant pour le jeune cheval.
Nous vous conseillons tout de même de voir votre vétérinaire pour avoir des conseils spécifiques au transport de votre cheval.
Bonne journée et bon voyage avec votre cheval,
L’équipe Technihorse.