Tous les propriétaires de juments se sont déjà un jour posé la question de faire reproduire leur équidé, mais concrètement, comment ça se passe ? En effet, mettre sa jument à la reproduction n’est pas toujours simple, de nombreux critères doivent être pris en compte.
Mettre sa jument à la reproduction doit être une décision murement réfléchie. Après avoir pris connaissance des bases de la reproduction équine, le choix entre les différents types de monte doit être effectué. Il faut cependant prendre également en considération les contraintes techniques et économiques de la méthode envisagée : peut-on garder la jument dans son environnement habituel ? Est-il possible de l’emmener dans un haras ou dans un élevage ? Quels sont les couts des différentes options envisagées ? En réalité, chaque type de monte possède ses avantages et ses inconvénients mais le choix est également restreint par la réglementation et le suivi possible de la jument.
Type de monte et réglementation

Le choix du type de monte dépend du devenir du futur poulain. En effet, si celui-ci est destiné à s’inscrire dans une race, le type de monte peut être imposé par le stud-book de la race visée. De plus, la technique de reproduction est également imposée par la disponibilité de l’étalon choisi et l’utilisation de sa semence. Le choix de l’étalon est primordial car celui-ci doit être approuvé par le stud-book de la race dans laquelle on souhaite produire. L’étalon possède un carnet de saillie, la saillie devra donc être déclarée, permettant d’obtenir les papiers du futur poulain. Après la naissance du petit, lors de son identification électronique, un contrôle de filiation pourra être réalisé afin de confirmer qu’il est bien issu des deux parents déclarés. Cet aspect législatif est géré par l’ifce et le stud-book de la race concernée.
Suivi de la jument
Selon le type de monte choisi, la gestion de la jument ne sera pas tout à fait la même. Pour la monte en liberté, il est parfois préférable, selon le caractère des chevaux, de mettre la jument en contact avec l’étalon lorsque celle-ci est en chaleur, même si les chevaux sont généralement laissés en liberté toute la saison de reproduction. Le diagnostic de gestation est alors effectué lorsque l’on sépare la jument de l’étalon. Pour toutes les autres techniques, il est impératif de bien détecter les chaleurs de la jument. Cependant, la détection des chaleurs de la jument n’est pas toujours facile. On peut observer un changement de comportement avec les autres chevaux et parfois même avec les humains mais pas systématiquement. La jument va le plus souvent se manifester au contact d’un étalon (mais parfois aussi avec les hongres ou les autres juments), elle lève la queue, se campe, cligne de la vulve, et émet des petits jets d’urines. Une échographie peut aussi être réalisée par un vétérinaire pour déterminer le stade du cycle ovarien de la jument à la reproduction. Pour la monte en main, la jument est généralement passée à la barre tous les deux jours, c’est-à-dire qu’on utilise un étalon « souffleur » afin de savoir si la jument est en chaleur, au contact de cet étalon, la jument manifeste des signes d’acceptation ou elle peut au contraire montrer son refus en couinant, mettant les oreilles en arrière et en ruant. Un suivi échographique peut également être réalisé. Concernant les inséminations artificielles et le transfert d’embryon, le suivi échographique est nécessaire, il doit être très rigoureux afin de déterminer au mieux le moment le l’ovulation. De cette façon, les inséminations n’ont lieu que dans un lapse de temps bien précis et le diagnostic de gestation est effectué par échographie, 15 jours plus tard.
Produits associés à Companimo :
Pour la mise à la reproduction de la jument :
- Equistro Mega Base Fertility – 5 Kg
- Twydil Elevage – 3 Kg
- Audevard Nurtene
- Equistro B-Carotin – 3 Kg
- TRM Beta-carotène, Acide Folic & Vitamine E – 3 Kg
Pour la gestation et lactation de la jument :