La coproscopie chez les équidés est l’examen qui consiste à analyser une petite quantité de crottin pour y rechercher des éléments parasitaires comme des larves ou des œufs de parasites. Elle est l’une des clés de la vermifugation raisonnée.
De nos jours, un retour aux sources se fait sentir. La plupart des gens ressentent une envie de se rapprocher de la nature et souhaitent pour la plupart revenir à des médecines alternatives, plus naturelles que la médecine traditionnelle. La phytothérapie, qui consiste à utiliser les plantes et leurs extraits à des fins thérapeutiques, l’une des plus vieilles médecines du monde, en est le parfait exemple.
Dans ce contexte, la vermifugation systématique des équidés soulève de nombreuses questions : les molécules classiquement utilisées ne sont-elles pas nocives pour l’environnement ? Leur utilisation, de façon systématique, est-elle toujours efficace et justifiée ? Est-il possible d’en faire un usage plus raisonné ou d’utiliser des vermifuges plus naturels ? La coproscopie semble donc être l’examen complémentaire de choix pour répondre à ces différentes questions. Cet examen consiste à analyser des selles dans le but de rechercher des éléments parasitaires afin de confirmer ou d’infirmer la présence de parasites chez un individu et ainsi d’adapter au mieux le protocole de vermifugation.
L’examen coproscopique chez les chevaux
En ce qui concerne les équidés, la coproscopie est l’examen qui consiste à analyser des petites quantités de crottins pour y rechercher des éléments parasitaires comme des larves ou des œufs de parasites. Les prélèvements doivent être réalisés sur des crottins frais, de préférence sur des crottins prélevés directement dans le rectum du cheval pour éviter toute contamination. Il existe différentes méthodes d’analyse coproscopique, plus ou moins sensibles et plus ou moins précises, mais dans tous les cas, que l’analyse soit réalisée dans une clinique vétérinaire ou dans un laboratoire spécialisé, le prélèvement doit être acheminé le plus rapidement possible dans un emballage hermétique. Le but de l’analyse est de rechercher, et éventuellement de dénombrer, au microscope, des éléments parasitaires. On peut principalement observer des œufs de strongles (grands et petits strongles) et des œufs d’ascaris (Parascaris equorum) mais aussi, plus rarement, des larves d’autres nématodes et des éléments parasitaires de ténias.
L’observation de ces parasites au microscope prouve donc la présence de parasites adultes chez le cheval prélevé. La coproscopie permet également dans ce cas d’identifier les espèces parasitaires incriminées et, lors d’analyse quantitative, de connaitre le degré d’infestation. Ainsi, un protocole de vermifugation adapté à la situation pourra être mis en place.
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